Maxime Lejour, ostéopathe DO chez Moovia, nous livre sa vision de l'ostéopathie et son approche dans les sports collectifs.
Les sports collectifs qu’il s’agisse de hockey, rugby, football ou basketball, prônent un jeu en équipe basé sur des performances physiques, articulés de stratégies et de dépassement de soi.
Ces différents sports sont soumis aux mêmes contraintes que certains sports individuels, et à cet égard partagent leurs risques de blessures (crampes, courbatures, élongations, déchirures, entorses, tendinopathies, etc).
Cependant, un facteur particulier aux sports collectifs est qu’au travers de la compétition, ils génèrent par leur nature souvent du contact, des collisions.
Ce contact est parfois souhaité et entrainé (comme au rugby). D’autres fois, là où il n’est pas permis, il est tacite, voir même sournois (ce peut être le cas au hockey, football ou basketball par exemple).
Le rôle de l’ostéopathe peut varier au sein d’une équipe d’un simple (mais essentiel) travail de prévention, d’éducation au suivi journalier des joueurs.
Une introduction / découverte de l’ostéopathe.
L’ostéopathie n’étant pas encore toujours très connue du grand public, ce type d’intervention aura pour but d’offrir la possibilité au joueur de découvrir la profession et ce qu’elle a à lui offrir.
Les objectifs d’une séance sont déterminés avec le patient.
Il s’agit souvent de corriger des troubles fonctionnels ou de diminuer certaines douleurs liées à la pratique sportive (tensions, courbatures, blocages, pertes de mobilité, etc.)
Ceci prend la forme d’une discussion (anamnèse), d’un examen palpatoire complétant l’anamnèse et ensuite d’un traitement manuel.
Le but est d’identifier et de débuter une prise en charge de blessures qui peuvent être plus ou moins latentes.
En effet, la prise en charge peut se faire pour des blessures récentes et/ou chroniques.
La durée totale de prise en charge varie en fonction de la sévérité de la lésion et de l’objectif établi avec le patient.
Dans cet optique de traitement, une place toute particulière est donnée à l’explication du diagnostic ainsi qu’à des exercices de renforcement ou de stabilité, afin que le patient puisse s’impliquer et devienne acteur dans le processus de guérison.
Le cas échéant, conseil sera donné au patient de prendre rendez-vous avec un kinésithérapeute afin de poursuivre plus en profondeur le travail de réhabilitation. Ce travail en équipe est essentiel chez Moovia.
Cette intervention peut prendre place soit en cabinet soit directement au club.
Suivi d’une équipe tout au long de la saison, en cabinet ou à l’entrainement et durant les matches.
L’ostéopathe s’inscrit alors dans un plan plus large. En concertation avec le coach et le staff médical, il est important d’établir un plan de prévention afin de diminuer le risque de blessures lié au sport.
L’ostéopathe prendra toute sa place lors de la prise en charge des blessures aigües, travaillera conjointement avec le kinésithérapeute lors du programme de réhabilitation et conséquemment, contribuera au retour progressif de l’athlète au sport.
Ce rôle de suivi est bien sûr plus confortable au sein d’une équipe médicale pluridisciplinaire intégrant ostéopathe, médecin du sport, kinésithérapeute, préparateur sportif et préparateur mental.
C’est cette vision pluridisciplinaire, holistique et efficace que nous nous efforçons d’appliquer chez Moovia.
Fraîchement diplômé, je suis parti travailler en Nouvelle-Zélande où j’ai intégré un centre d’ostéopathes.
Nous sponsorisions de nombreuses équipes sportives : rugby, football, danse, cheerleading, hockey, basketball, etc.
L’encadrement des équipes se faisait tantôt en équipe pluridisciplinaire, tantôt seul. C’est ce dernier facteur qui m’a poussé à élargir mon champ de vision et à m’intéresser à toutes les étapes de la réhabilitation sportive.
Ceci afin de conseiller au mieux les joueurs, de réduire le délai de convalescence tout en assurant une reprise sportive au moment adéquat.
Les deux modèles, l’approche préventive ou le rôle de suivi, sont transposables en Belgique.
Les moyens de les mettre en œuvre varient toujours de club en club ou d’équipe en équipe pour répondre aux demandes et besoins de chacun.
Ces types d’interventions et/ou partenariat sont par exemple déjà appliqués et mis à l’épreuve avec un club de rugby bien connu du Brabant Wallon.
Si vous vous posez des questions ou si une de ces deux démarches vous intéresse (que ce soit pour un joueur, une équipe ou un club), n'hésitez pas à nous contacter.
Nous pourrons ainsi éclaircir les zones d’ombre ou envisager avec vous la prise en charge la plus adéquate à vos besoins.
Maxime Lejour, ostéopathe DO